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Vous recherchez votre mère biologique?

Publié par Moi


Un témoignage parmi tant d'autres...

24 avril 2006

Retrouver sa mère biologique. Et si c'était décevant?


Retrouver sa mère biologique est une expérience riche en émotions: les retrouvailles représentant toujours un grand bouleversement de part et d'autre. Et quand la réalité n'est pas à la hauteur du rêve longtemps entretenu, comment s'en sortir tout de même grandi. Témoignage et explications.

L'histoire d'Anne-Marie

Enceinte de son deuxième enfant, Anne-Marie, une professionnelle au début de la trentaine, ressent un besoin plus pressant de retrouver ses origines. «J'ai toujours su que j'avais été adoptée, mais je n'avais jamais ressenti le besoin de rechercher ma mère biologique. Enceinte, avec tous les bouleversements hormonaux qui jouent sur nos sentiments, j'ai voulu savoir. Je me disais que cela devait être si difficile de se séparer de son enfant», raconte-t-elle.

Les démarches entreprises auprès d'un centre jeunesse aboutissent environ un an plus tard. «Même si je suis très forte psychologiquement, j'ai été ébranlée quand on m'a appelée pour me décrire ma mère biologique. Pendant une demi-heure environ, on m'a parlé d'elle: son âge, sa vie, son lieu de résidence, etc. On m'a aussi dit qu'elle avait donné en adoption deux autres enfants, en plus de moi. Déjà là, j'ai eu un choc. J'avais toujours nourri l'idée que mon abandon avait dû lui crever le coeur. Connaissant maintenant la puissance de l'amour maternel, je me disais: «Pauvre madame qui a dû se séparer de son enfant», mais la réalité était toute autre. Mes illusions étaient brisées: je n'avais pas été la seule à être abandonnée. Comment pouvait-on faire cela «à répétition»? Ce fut vraiment la fin d'un fantasme sur ce que je m'étais imaginé», confie Anne-Marie.


Craignant de l'avoir jugée trop rapidement, Anne-Marie a laissé passer quelques semaines, puis elle s'est ravisée et a demandé à la rencontrer. «Je suis allée chez elle avec mon conjoint pendant quelques heures. Avant de sonner, toutes les émotions m'envahissaient. J'étais craintive et heureuse à la fois. On a parlé de tout et de rien. Ce n'est pas évident de savoir quoi se dire. Aussi, on s'est examinées, se cherchant des ressemblances. Je l'ai rassurée sur mon enfance en lui disant que j'avais d'excellents parents adoptifs.»

Enfin, Anne-Marie savait. Mais, elle a aussi pris conscience que sa vie n'aurait jamais été la même si elle avait été élevée par cette femme plutôt que par ses parents adoptifs. Par la suite, les deux femmes se sont parlées deux fois au téléphone, puis Anne-Marie a cessé de répondre aux tentatives de rapprochement de sa mère biologique. «Ma mère biologique, sa vie et ses valeurs étaient très éloignées des miennes. Je ne voulais donc pas entretenir de relation plus poussée avec elle. Je ne cherchais pas à la faire entrer dans ma vie, je voulais seulement savoir. Et, rétrospectivement, si une boule de cristal m'avait permis de savoir ce que je sais maintenant, je n'aurais pas entrepris mes recherches. Je n'en avais pas assez besoin dans ma vie. Quand on s'est parlé pour la première fois, elle m'a parlé de ma grande soeur et de mon jeune frère, mais elle n'avait aucun souvenir de moi. Ce fut, somme toute, une expérience plutôt décevante. Et nos vies étaient si éloignées que je ne me reconnaissais aucunement en elle.»

De ces retrouvailles, Anne-Marie retient deux choses: sa mère biologique lui a rendu un immense service dans la vie en la confiant en adoption alors qu'elle était bébé. Ainsi, elle a vécu une vie bien différente et plus positive que si elle était restée auprès d'elle. Aussi, elle a retrouvé sa grande soeur avec qui elle a partagé une belle relation avant que cette dernière ne décède.


Par Nadine Descheneaux du Magazine Madame.ca


(http://www.magazinemadame.ca/madame/client/fr/Votrevie/DetailNouvelle.asp?idNews=234372&idSm=115)

 
 
"Marié à une Tahitienne qui a abandonné ses enfants âgés de 1 et 3 ans, pourrait-on poser la question aux femmes sur le plateau, qui ont fait la même chose, d'expliquer comment, après avoir porté ces petits êtres, elles peuvent effecer de leur mémoire ces instants qui sont si beaux? (grossesse, accouchement,...)
Mon ex-épouse a abandonné ses enfants, je le précise, parce que les élever ne permettait plus de "s'amuser"!!!
Je n'ai aucune haine contre elle, ça fait 11 ans qu'elle est partie, elle n'a jamais cherché à revoir son fils et sa fille, elle n'a envoyé que 3 cartes postales les deux premières années.
Je pense pour autant (et je me suis battu pour cela), que les enfants doivent se faire une idée seuls. Je me refuse à leur interdire d'écrire (téléphoner est plus dificile vers Tahiti, en raison du coût). Ils verront plus tard quelle suite donner à l'attitude de leur mère.
Merci d'avance si cette question peut être posée, cet ou ces avis sont importants pour m'aider à comprendre un peu et expliquer ensuite un peu mieux à mes enfants."
 
Un témoignage relevé sur le forum de l'émission "Ça se discute, Jour après Jour"
(Septembre 1999 - Voir plus loin)
 
 

«Recherche des parents après un accouchement sous X

À sa majorité, l’enfant peut avoir accès aux informations "non identifiantes" laissées par sa mère biologique lors de l'accouchement sous X.

Par une loi de 2002, Ségolène Royal, alors ministre déléguée à la famille et à l’enfance, a créé le Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP). Il est chargé du recueil, de la conservation des éléments d’information sur l’identité des parents de naissance et des éléments de l’histoire originaires de l’enfant.

Son rôle le plus délicat : rechercher la mère biologique et recueillir son consentement si l’enfant demande à connaître ses origines. Le conseil devra agir dans le respect de la vie privée de la mère de naissance, dans la discrétion, assurer l’accompagnement des uns et des autres et proposer une médiation afin de rechercher un accord entre les intéressés. 39 % des parents de naissance contactés par le CNAOP ont accepté de lever le secret de leur identité.

Pourtant très attendu par les enfants issus d'un accouchement sous X, au 28 février 2005, le CNAOP n’a été saisi que pour 1 740 demandes d’accès aux origines personnelles, soit par 1 à 2 % d’adultes. Et si l’enfant n’a formulé aucune demande de recherche, la levée du secret par la mère de naissance ne lui sera pas signalée.

Le rôle du CNAOP est matériellement limité : en 2004, sur 394 femmes ayant choisi l’accouchement sous X, 40 % ont refusé de laisser leur nom.»

http://www.infobebes.com/Grossesse/Accouchement/Accouchement-Le-jour-J/Le-deroulement-de-l-accouchement/L-accouchement-sous-X/Recherche-des-parents-apres-un-accouchement-sous-X

«La mère d’origine

Cette mère est très souvent idéalisée par le roman familial. C’est à la perfection de la mère biologique que l’enfant va comparer sa mère adoptive. Le danger qui prévaut lorsque l’enfant idéalise trop sa mère d’origine, est qu’il ne s’attache pas complètement ou aussi facilement à sa mère actuelle. L’ado n’a pas la capacité de voir en demi-teinte. Tout est bon ou mauvais. La mère adoptive se voit donc offrir le rôle de fausse et mauvaise mère.

L’enfant se protège en idéalisant sa mère biologique et en concluant que lui aussi est aimable et bon puisqu’il est né d’une merveilleuse personne!

Couteau à deux tranchants, puisque l’ado arrive à conclure que si cette femme est bonne et qu’elle ne l’a pas gardé, c’est peut-être parce que c’était lui le problème ou le mauvais bébé. Il agira en fonction de l’image selon laquelle il se perçoit pour se donner raison.

À un certain moment et souvent à l’adolescence, le jeune a besoin, pour se structurer, de se donner le droit d’haïr ses géniteurs. Si, au lieu de penser qu’il est le vaurien et qu’il fasse porter le blâme à cette mère d’origine qui l’a abandonné, il risque beaucoup moins d’en sortir écorché.

Il faut donc accepter cette haine passagère de la mère d’origine.

L’enfant peut passer de l’amour le plus total à une haine violente tournée vers sa mère biologique. Certaines mères adoptives diraient vivre sensiblement la même chose!»

http://www.counseling-adoption.qc.ca/pdf/les-meres.pdf

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