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2013-06-15T14:29:24+02:00

Les enfants, c'est emmerdant!

Publié par Moi

 

23 juillet 2007

Les enfants, c'est emmerdant!

Par Silvia Galipeau


Déchirez votre carte postale. Les enfants, ça n'est pas toujours souriant. Et ça ne fait pas toujours sourire non plus. Ça chiale, ça se lève tôt, ça coûte cher et ça vous empêche de vous réaliser pleinement, professionnellement.

Un livre choc, qui nous vient tout droit de la France, par ailleurs championne de la natalité en Europe, révèle 40 raisons de ne pas se reproduire. Femmes enceintes s'abstenir.

«Les enfants sont une nuisance épouvantable». «Une seule solution: la contraception». «Bonjour névroses, coucou psychoses». Disons que les propos que tient Corinne Maier sur la famille détonnent.

L'auteur n'en est pas à son premier coup de gueule. Avec Bonjour paresse, son manifeste contre le travail, elle a perdu son emploi. Son dernier né, No Kid, pourrait bien lui valoir le reniement de ses deux adolescents.

Pourtant non. Très zen, détachée, elle affirme même qu'ils n'ont toujours pas lu son pamphlet, sorti en librairie en Europe le mois dernier, et sujet de l'heure de l'autre côté de l'océan. «Je comprends très bien que ça ne les intéresse pas. Moi, je ne m'intéresse pas à ce qu'ils lisent non plus. C'est comme si vous demandiez au fils d'un boucher ce qu'il pense de la charcuterie de son père», dit-elle, visiblement blasée par la question.

Selon elle, le fait d'être mère rend son propos d'autant plus légitime. «Je sais de quoi je parle, des enfants, j'en ai; il y a des choses dont seule une mère de famille peut parler, à condition d'avoir le courage de faire son coming out. Si je signais ce livre sans avoir eu d'enfants, tout le monde me soupçonnerait d'être une vieille fille aigrie et envieuse. Là, on va peut-être m'accuser d'être une mère indigne. J'assume», écrit-elle en guise d'introduction.

Pourquoi avoir énuméré ainsi les motifs qui devraient freiner tous les aspirants parents? «Pour trois raisons: parce que je voulais égratigner la vision très carte postale de l'enfant dans laquelle on est submergé, répond-elle au bout du fil. Deuxièmement: je voulais m'amuser. Et troisièmement: je voulais réfléchir à la place de l'enfant, pourquoi il est si important d'en avoir, et ce que la société attend de nous», énumère l'auteure, également psychanalyste à ses heures.

C'est ainsi qu'elle souligne que l'arrivée des enfants signe la fin des loisirs (exit les grasses matinées, le ciné à l'improviste, ou les sorties passé minuit, bonjour le «métro-boulot-marmot»), le «tue le désir» et le «glas du couple». Un enfant coûte cher (gobant 20 à 30% de votre revenu, dit-elle), vous astreint à un horaire marathon, et vous soumet aux pires corvées (de l'Eurodysney à Marineland, en passant par les parcs pour enfants «pouilleux», McDo et Noël).

L'auteure, dotée d'une plume assez incisive, merci, en rajoute: mesdames, préparez-vous à vous transformer en «biberon ambulant». Vous rêvez de joyeux soupers en famille? Déchantez. «Le dialogue parents-enfants, c'est le dîner de cons tous les jours.» Vous pouvez aussi oublier les joyeux Noël sous la neige, et vous préparer aux «engueulades sous le sapin».

Si les sorties en famille sont un tel enfer, la corvée des devoirs une torture, et la routine une prison, pourquoi diable a-t-elle eu des enfants? «On a des enfants pour des raisons égoïstes, répond-elle. Cela a été mon cas. Je n'ai pas de parent, ni frère ni soeur. J'ai fait des enfants pour me sentir moins seule.»

Vous vous demandez quel genre de mère une telle cynique peut faire? Comme la plupart des femmes, elle s'est transformée en une vraie "merdeuf", mère de famille dans toute son horreur, «bonne femme scotchée à son devoir», répond-elle. «J'ai pas été à Eurodysney mais j'ai fait Marineland, et j'ai aussi été au zoo, hélas. Pourquoi hélas? Parce que je trouve ça dénué de tout intérêt. Voir une bestiole en cage, c'est le degré zéro de mon intérêt.»

Malgré un ton volontairement provocateur, des exemples archi caricaturaux, bref, une lecture à prendre toujours au deuxième degré («mes soeurs et mes frères d'armes, restons désunis, sceptiques et, si possible, sans descendance»), quelques points méritent d'être médités: «avoir un enfant, c'est un sacré obstacle, conclut l'auteure en entrevue. Il y a beaucoup de trucs à surmonter, des difficultés constantes de garde et d'organisation pour les femmes, car ce sont elles qui font toujours 80% des tâches ménagères en France. C'est très lourd. On ne dit peut-être pas assez aux jeunes femmes qui n'ont pas d'enfant qu'elles doivent choisir entre la carrière et la famille. On vit dans l'illusion, comme si tout était possible. Mais c'est peu réaliste.»

Un des derniers motifs pour ne pas faire d'enfant s'intitule d'ailleurs comme suit: «materner ou réussir, il faut choisir».

Source:
La Presse www.lapresse.ca
 
Ce à quoi, Luisa Forti, la journaliste chargée de la rubrique, me répond:LA LETTRE DU JOUR
JE RECHERCHE MA FILLE

Lettre ouverte à ma fille. Vers environ la moitié de l’an 1987, je recevais une lettre du Tribunal des Mineurs de Gênes: j’étais invitée à me rendre fin décembre devant la Cour pour défendre mon droit de maternité… Au cas où je ne me serais pas présentée, ton statut d’enfant «adoptable» aurait alors été déclaré.
Je venais à peine de te confier à une famille d’accueil que je connaissais, tout près de l’endroit où, depuis le 18 novembre 1982, je t’avais élevée durant tes 6-7 premiers mois de vie et où, à l’époque, nous avions encore un tout petit bout de toit à nous, dans un trou perdu de l’arrière pays de la ville d’Albenga.
Le malheur était que je me trouvais alors tellement loin de la Riviera et que, pour pouvoir rejoindre Gênes en provenance de Naples, il fallait avoir deux sous de côté ainsi que la possibilité de m’absenter au moins 4 jours du travail: hélas, je ne disposais d’aucune de ces deux ressources. Le travail était denrée rare, et dormir à l’hôtel, ça coûtait cher, même si c’était loin d’être un cinq étoiles…
Famille je n’en avais plus, ni personne d’autre à qui demander de l’aide. Après quatre années de luttes incessantes passées à errer par monts et par vaux changeant de ville ou de pays presque chaque mois et sautant d’un train à l’autre (avec une dizaine de valises et souvent toi en plus sous le bras), moi, des forces, je n’en avais plus; ni physiques, ni mentales… et Dieu sait pourtant si ces dernières, chez moi, sont dures à mourir...
Un travail, un toit, une épaule sur laquelle nous appuyer, un maigre espoir d’un futur quelconque: nous n'avions rien de tout cela...
J’ai fait la seule chose qui me restait à faire pour notre salut: tenter de sauvegarder au moins le tien d’avenir. Toi qui maintenant as encore la vie devant toi, tâche de ne pas la gâcher comme moi je l’ai gâchée… car c’est pour ton bonheur que je me suis séparée de toi.
Moi je ne te cherche pas, parce que, plus ou moins, je sais où tu es et que je sais que tu es bien… du moins en apparence... Mais intérieurement: «Comment vas-tu»?
Je ne te cherche pas parce que je ne veux pas te perturber plus, ni toi, ni la famille qui depuis 17 ans t’élève avec amour. Je ne te cherche pas… parce que je ne saurais probablement pas quoi te dire, ni comment t’expliquer. Je ne te cherche pas… parce que sûrement tu ne comprendrais pas, et parce que je crains ta colère, ta rancœur, ton incompréhension.
Mais il est important que tu saches que, si je ne te cherche pas, en revanche, je suis là à t’attendre. Tôt ou tard, le cancer aura raison de moi et il est important que tu saches qui tu es et d’où tu viens. Un être humain ne peut pas vivre sereinement sans connaître ses racines. Une femme qui met au monde un enfant ne peut pas vivre ou mourir sans jamais se faire connaître : c’est inhumain!
Ciao Eleonora: certainement en ce jour très spécial de ton anniversaire tu es aussi très triste, et qui sait combien de terribles pensées assaillent ton esprit. Tu veux savoir si aujourd’hui je pense à toi? Voilà ma réponse. Tu veux me connaître? Tu n’as qu’à allumer un PC et te connecter à Internet: tu me trouveras facilement.
De Bruxelles, ta maman biologique.
 

 

Ce à quoi, Luisa Forti, la journaliste chargée de la rubrique, me répond:

LA LETTRE DU JOUR
JE RECHERCHE MA FILLE

Lettre ouverte à ma fille. Vers environ la moitié de l’an 1987, je recevais une lettre du Tribunal des Mineurs de Gênes: j’étais invitée à me rendre fin décembre devant la Cour pour défendre mon droit de maternité… Au cas où je ne me serais pas présentée, ton statut d’enfant «adoptable» aurait alors été déclaré.
Je venais à peine de te confier à une famille d’accueil que je connaissais, tout près de l’endroit où, depuis le 18 novembre 1982, je t’avais élevée durant tes 6-7 premiers mois de vie et où, à l’époque, nous avions encore un tout petit bout de toit à nous, dans un trou perdu de l’arrière pays de la ville d’Albenga.
Le malheur était que je me trouvais alors tellement loin de la Riviera et que, pour pouvoir rejoindre Gênes en provenance de Naples, il fallait avoir deux sous de côté ainsi que la possibilité de m’absenter au moins 4 jours du travail: hélas, je ne disposais d’aucune de ces deux ressources. Le travail était denrée rare, et dormir à l’hôtel, ça coûtait cher, même si c’était loin d’être un cinq étoiles…
Famille je n’en avais plus, ni personne d’autre à qui demander de l’aide. Après quatre années de luttes incessantes passées à errer par monts et par vaux changeant de ville ou de pays presque chaque mois et sautant d’un train à l’autre (avec une dizaine de valises et souvent toi en plus sous le bras), moi, des forces, je n’en avais plus; ni physiques, ni mentales… et Dieu sait pourtant si ces dernières, chez moi, sont dures à mourir...
Un travail, un toit, une épaule sur laquelle nous appuyer, un maigre espoir d’un futur quelconque: nous n'avions rien de tout cela...
J’ai fait la seule chose qui me restait à faire pour notre salut: tenter de sauvegarder au moins le tien d’avenir. Toi qui maintenant as encore la vie devant toi, tâche de ne pas la gâcher comme moi je l’ai gâchée… car c’est pour ton bonheur que je me suis séparée de toi.
Moi je ne te cherche pas, parce que, plus ou moins, je sais où tu es et que je sais que tu es bien… du moins en apparence... Mais intérieurement: «Comment vas-tu»?
Je ne te cherche pas parce que je ne veux pas te perturber plus, ni toi, ni la famille qui depuis 17 ans t’élève avec amour. Je ne te cherche pas… parce que je ne saurais probablement pas quoi te dire, ni comment t’expliquer. Je ne te cherche pas… parce que sûrement tu ne comprendrais pas, et parce que je crains ta colère, ta rancœur, ton incompréhension.
Mais il est important que tu saches que, si je ne te cherche pas, en revanche, je suis là à t’attendre. Tôt ou tard, le cancer aura raison de moi et il est important que tu saches qui tu es et d’où tu viens. Un être humain ne peut pas vivre sereinement sans connaître ses racines. Une femme qui met au monde un enfant ne peut pas vivre ou mourir sans jamais se faire connaître : c’est inhumain!
Ciao Eleonora: certainement en ce jour très spécial de ton anniversaire tu es aussi très triste, et qui sait combien de terribles pensées assaillent ton esprit. Tu veux savoir si aujourd’hui je pense à toi? Voilà ma réponse. Tu veux me connaître? Tu n’as qu’à allumer un PC et te connecter à Internet: tu me trouveras facilement.
De Bruxelles, ta maman biologique.
 

 

Ce à quoi, Luisa Forti, la journaliste chargée de la rubrique, me répond:

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